Activité – Mesure de la fréquence cardiaque et la pression artérielle au repos et lors d’un effort physique avec un cardio-tensiomètre. [Fiche de travail]
Bilan
La fréquence cardiaque (Fc) et le volume de sang éjecté par le cœur à chaque contraction – volume d’éjection systolique (Ves) – augmentent lors d’un effort physique.
Ainsi, durant l’exercice physique, le débit cardiaque (Dc) – produit de la fréquence cardiaque par le volume d’éjection systolique – devient de plus en plus important.
Dc = Fc × VesDc en L(sang).min-1 Fc en battements cardiaques.min-1 Ves en L (sang).battement-1
Modification du débit ventilatoire
La fréquence ventilatoire (Fv) correspond au nombre de cycles ventilatoires (Cv) réalisés en une minute.
Un cycle ventilatoire comprend une inspiration et une expiration.
Inspiration et expiration sont des mouvements ventilatoires.
Le volume d’air échangé au cours d’un cycle ventilatoire ‘normal’ – au repos – est appelé volume courant.
La fréquence ventilatoire et le volume d’air ventilé à chaque cycle ventilatoire (Vcv) augmentent lors d’un effort physique.
Ainsi durant l’exercice physique, le débit ventilatoire (Dv) – produit de la fréquence ventilatoire par le volume d’air ventilé à chaque cycle ventilatoire – devient de plus en plus important.
Dv = Fv × Vcv
Dv en L(air).min-1 Fv en cycles ventilatoires.min-1 Vcv en L(air).cycle ventilatoire-1
Lors du passage d’un état de repos à un état d’effort physique maximal, le débit ventilatoire et le débit sanguin dans le circuit pulmonaire augmentent de façon importante.
L’augmentation du débit ventilatoire permet de maintenir une teneur en dioxygène de l’air alvéolaire suffisante pour saturer en dioxygène le sang circulant dans le réseau pulmonaire de capillaires sanguins.
Cette augmentation des débits sanguin et ventilatoire constitue une adaptation des appareils circulatoire et pulmonaire aux variations des besoins des organes en dioxygène.
Lors du passage d’un état de repos à un état d’effort physique maximal, le débit sanguin dans le circuit général augmente de façon importante. Il passe de 5 à 25 L.min-1, soit une variation de 5 fois.
Cette augmentation du débit sanguin général ne se traduit pas par une augmentation identique du débit sanguin dans chacun des organes du circuit général.
Pour certains, comme le cerveau, il reste pratiquement constant.
Pour d’autres, comme les viscères abdominaux, il diminue.
Enfin pour les muscles, il augmente, mais dans un rapport de 20 fois environ.
Cette modulation de la répartition du débit sanguin général en fonction de l’état physiologique de l’organisme (repos, effort physique, digestion, grossesse,maladie) constitue une adaptation de l’appareil circulatoire aux variations des besoins des tissus (organes).
Activité : analogie entre des chantiers et l’organisme – [Sujet]-[Corrigé]