Impacts des activités anthropiques sur la biodiversité :: Activité d’investigation documentaire

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Biomédecine

Don d’ovocytes et de spermatozoïdes : ouvert désormais aux personnes sans enfant

Publié le 13 janvier 2016 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Le décret du 13 octobre 2015 avait élargi aux personnes n’ayant pas encore eu d’enfant, la possibilité de donner des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes). Un arrêté vient d’être publié au Journal officiel pour préciser les conditions dans lesquelles ces dons seront désormais réalisés.

Ainsi, les femmes de 18 à 37 ans et les hommes de 18 à 45 ans n’ayant pas encore eu d’enfant peuvent donner leurs gamètes à des couples stériles et en conserver une partie au cas où, à l’avenir, ils auraient besoin d’une assistance médicale à la procréation.

L’arrêté précise que, pour les femmes, le nombre d’ovocytes matures recueillis conditionne la répartition entre le don et la conservation :

  • jusqu’à 5 ovocytes matures obtenus, tous les ovocytes sont destinés au don et la donneuse ne peut pas en conserver ;
  • de 6 à 10 ovocytes matures obtenus, au moins 5 ovocytes matures sont destinés au don ;
  • au-delà de 10 ovocytes matures obtenus, au moins la moitié est dirigée vers le don.

Pour les hommes (dans la mesure où le don nécessite plusieurs recueils), au-delà de 3 recueils, un recueil peut être conservé.

Anonyme, gratuit et librement consenti restent les grands principes du don de gamètes.

Les êtres vivants présentent un grande diversité : Bilan

Bien qu’il n’existe qu’une seule forme de vie connue actuellement sur notre planète (cf « La nature du vivant »), celle-ci se présente sous une grande variété d’aspects (bactéries, végétaux, champignons, animaux). Cette biodiversité peut se définir à trois niveaux :

  • celui des écosystèmes. Les conditions physiques (Ex : température, pression, éclairement [intensité, durée]) et les conditions chimiques (Ex : salinité de l’eau, concentration en dioxygène, nature des roches…) à la surface de notre planète sont hétérogènes. Cette disparité permet de distinguer des territoires qui seront occupés par des êtres vivants particuliers. Chacune de ces zones correspond à un écosystème. Dans un écosystème les êtres vivants sont en interaction entre eux (Ex : réseaux alimentaires).
  • celui des espèces. Au sein d’un écosystème, il est possible de regrouper des individus sous un même nom parce qu’ils présentent des caractères communs mais surtout parce qu’ils sont capables de se reproduire entre eux et de donner ainsi naissance à des individus qui leur ressemblent et qui sont fertiles.
  • celui des allèles. Tous les individus d’une même espèce possèdent les mêmes gènes situés aux mêmes endroits sur un même nombre de chromosomes (il existe un caryotype propre à chaque espèce). Mais pour un gène donné tous les individus ne possèdent pas la même séquence de nucléotides. Il existe donc une diversité allélique au sein d’une espèce.