Débris ou empreinte de plante ou d’animal, ensevelis dans les couches rocheuses antérieures à la période géologique actuelle, et qui s’y sont conservés. Source : Encyclopédie Larousse en ligne
Exploitation du document A page 18 du livre.Qu’est-ce qu’un fossile ?
Que permet de reconstituer l’étude des fossiles et des caractéristiques du site géologique dans lequel on les trouve ?
– Voir bilan –
Activité 2
Sujet :
Corrigé :
Pratiquer un raisonnement scientifique – Exploitation du document B page 19 du livre.Proposer une explication à la disparition des mammouths.
D’après le document 5a, le nombre de restes de Mammouths qui vivaient en Eurasie il y a 21 000 ans est de 66.
D’après le document 5b, le nombre de restes d’individus de la même espèce et qui vivaient dans la même région il y a 6 000 ans est de 10.
Il apparaît donc diminution de la population des individus de cette espèce en 15 000 ans d’environ 85 % ([66-10]÷66×100).
Or d’après le document 5a, la température moyenne annuelle en Eurasie il y a 21 000 ans était de -12°c.
Et on remarque qu’il y avait trois écosystèmes : la calotte glaciaire, la toundra et taïga et la steppe herbeuse.
D’après le document 5b, la température moyenne annuelle dans cette même région il y a 6 000 ans était de +1°c.
Et on constate qu’il y avait deux écosystèmes dominants : la toundra et taïga et le second dominé par une autre forme de végétation.
Il apparaît donc une corrélation entre l’augmentation de température moyenne annuelle de 13°c qui s’est produite en 15 000 ans d’une part et une modification du type et de la répartition des écosystèmes de cette région d’autre part. Et notamment une très forte régression de la steppe herbeuse.
Sachant que le Mammouth est une espèce qui appartient à ce dernier écosystème, l’extinction de cette espèce pourrait donc s’expliquer par la très importante diminution de superficie de son écosystème consécutive à une augmentation de la température moyenne annuelle.
Activité 3 [travail personnel]
Pratiquer un raisonnement scientifique – Exploitation du document de l’exercice 11 page 29 du livre.Qu’est-ce qu’une crise biologique ?
Trouver des arguments en faveur de l’existence d’une crise biologique à la fin du Ladinien.
BILAN
L’étude des fossiles et des caractéristiques géologiques des terrains qui les contiennent permet de reconstituer des paysages du passé, des écosystèmes anciens (paléo-écosystèmes).
L’inventaire des fossiles permet de se faire une idée de la biodiversité des espèces du passé.
En revanche, l’ADN étant dégradé au cours du processus de fossilisation, il n’est pas possible de se faire une idée de la diversité allélique des espèces fossiles.
Au cours de son histoire, la Terre a connu des périodes d’importantes modifications des conditions climatiques à sa surface.
Celles-ci ont entraîné des changements dans la nature et la distribution des écosystèmes.
Et par voie de conséquence, des bouleversements au niveau des espèces qui ont précédé et succédé à ces périodes, en particulier une extinction d’un pourcentage important d’espèces.
Ces périodes correspondent à des crises biologiques.
3 – Biodiversité et activités humaines
Activité 1
Sujet :
Corrigé :
Exploitation des documents A et B pages 20 et 21 du livre.Qu’est-ce qu’un agrosystème ?
Donnez un exemple d’action négative des activités humaines sur la biodiversité et un exemple d’action positive.
– Voir Bilan –
BILAN
Dans le cadre de ses activités économiques, l’Homme est amené à exploiter une “ressource naturelle” – eau, roche, espèce végétale ou animale – qu’il prélève dans un écosystème.Les conditions dans lesquelles est effectué ce prélèvement peut ainsi nuire à la biodiversité (destruction d’un écosystème, extinction d’une ou plusieurs espèces, réduction de la diversité allélique au sein d’une espèce).
Conscient de l’impact de ces activités sur l’environnement, l’Homme prend des mesures visant à en minimiser – voire en supprimer – tous les effets.
4 – Des similitudes entre espèces
Activité 1
Sujet :
Corrigé :
Pratiquer un raisonnement scientifique – Exploiter des documents.
En se basant sur des similitudes entre les espèces Carpe commune (Cyprinus carpio ), Grenouille rousse (Rana temporaria), Pigeon ramier (Columba palumbus) et Homme (Homo sapiens), argumenter l’existence d’une parenté entre ces espèces qui permette de les réunir au sein du groupe des vertébrés.
L’une de ces similitudes sera tirée à partir des documents relatifs aux embryons de ces espèces animales, une deuxième à partir des squelettes et documents relatifs aux squelettes de ces espèces, et la troisième à partir des documents relatifs à l’anatomie interne et du modèle anatomique d’un être humain.
Vérifier la pertinence de vos similitudes en les confrontant aux caractéristiques d’un Criquet migrateur (Locusta migratoria) qui du point de vue des scientifiques n’appartient pas au groupe des vertébrés.
Tous les vertébrés ont un squelette interne constitué d’éléments( de pièces) rigides, articulées entre elles, et organisées autour d’un axe constitué de vertèbres.Dans le prolongement de la colonne vertébrale, au niveau de la tête, le squelette comporte une boîte crânienne.
Tous les vertébrés passent pas un stade embryonnaire montrant une organisation du corps en trois parties distinctes : une tête, un tronc et une queue (ou appendice caudal).Dans la suite du développement de l’embryon vers le stade adulte, la partie caudale :
– peut se développer et apparaître au niveau du corps de l’adulte chez certaines espèces (exemple : Carpe commune) ;
– ou bien peut ne pas se développer et n’apparaître que sous la forme de petits éléments osseux soudés les uns aux autres (« vestiges ») au niveau du squelette, chez d’autres espèces (exemples : Grenouille rousse, Pigeon ramier, Homo sapiens).
Tous les vertébrés possèdent un même plan d’organisation interne de leurs viscères.
Ainsi la position de chacun des viscères au sein du corps peut être défini à partir :